Automne, Les feuilles de l’être

Les liens passés, leurs poids sur les nouvelles générations.

Cette installation illustre à sa façon autant la mémoire que la nécessité de l’oubli, pour que le poids des générations passées ne pèse pas sur le développement futur en le déformant.
Mais elle est aussi une lutte contre la mort par la mémoire et paradoxalement une interruption du cycle naturel de la vie. Cette installation est un hommage à l’automne, et aux choses qui nous ont fait vivre et dont la fin est inexorable. Un brin de mélancolie.

A l’automne, les feuilles mortes en tombant ne meurent pas vraiment, mais entrent dans une autre phase du cycle de renouvellement, elles se métamorphosent en terre et nourrissent tout un écosystème jusqu’à nourrir l’arbre qui les à fait naître. Tu es feuilles et tu redeviendras feuille.
Mais si plus aucune feuille ne tombe, si nous n’oublions plus, si nous ne mourrons plus alors c’est l’équilibre et le cycle qui est rompu, et c’est le début de la disparition. L’arbre commence a crouler sous le poids de ses souvenirs, et plus rien ne vient nourrir ses racines.

Cette pièce est une sorte de paradoxe de l’immortalité. Un hymne à la mort, à l’oubli à l’heure où nous sauvegardons toute notre vie sur le réseau. Nous ne voulons et nous ne savons plus mourir.

Description : Branche et feuilles de Hêtre, fil rouge en coton, tabouret en pin
Dimensions : 1.5m/1.5m
Exemplaires : unique

 

Ce que le sonore fait au visuel – 21 octobre au 21 Decembre 2013

Ce que le sonore fait au visuel

Exposition réalisée par Jeune Création, l’UMR ACTE, l’Université Paris 1 Sorbonne et le CNRS.
Avec le soutien d’Avitae et Omniciel cabinet de recrutement: www.omniciel.fr

Le château de Servières, la Bastide.
Square de la comète, 13015 MARSEILLE

Avec Filomena Borecka, Anais de Chabaneix, Charlotte Charbonnel, Claire Chesnier, Aurélie Herbet , Michael Jourdet, Farah Khelil, Atsunobu Kohira, Jérôme Pierre, Magali Sanheira, Véronique Verstraete & Fréderic Kahn, Bil Van Cutten & Vincent Bullat et Koki Watanabé.

Chainon Manquant

Dans un puzzle, les pièces sont déjà reliées entre elles par leur dessin et par leur forme spécifique, malgré leur dispersion.

Cette pièce cherche à figurer ces liens invisibles, ces relations existantes mais non révélées lorsque le puzzle est en désordre, un désordre préordonné.
Une réflexion globale sur un travail dans la recherche des liens entre les diverses productions en tant que pièces de puzzle.

Description : Puzzle de 1008 pièces séparées de 6cm représentant la Joconde, édité par Clementoni pour RMN Louvre. Fil de coton rouge.
Dimensions : 200cm/250cm, ou 69cm/50cm rassemblé
Exemplaires : pièce unique.

Formes élémentaires – Du 09 octobre au 01 décembre 2013

Cabinet psychophonétique

Peut-on attribuer une forme à la pensée, en rendre la structure visible ou représenter ses mouvements? Cette question, qui pose celle de l’irreprésentable, fait justement l’objet des représentations que regroupe l’exposition Formes élémentaires.

Mêlant objets d’arts et objets mathématiques, l’exposition fait la part belle aux formes géométriques et aux phénomènes physiques à travers lesquels nous pouvons nous figurer l’activité mentale ainsi que le sujet pensant et parlant. Formes élémentaires s’intéresse ainsi aux métaphores qui habitent le langage commun et nous viennent parfois de loin : sphères, polyèdres, noeuds, spirales, labyrinthes du for intérieur, étoilements des neurones…

Depuis l’Antiquité, la question de savoir si l’on peut attribuer une forme à la pensée rejoint celle de savoir si l’on peut en attribuer une à l’univers. Deux quêtes liées au besoin de saisir ce qui nous échappe en lui attribuant un corps que l’on puisse appréhender. Aussi, microcosme et macrocosme se trouvent parfois confondus. Comme dans un jeu de miroir, un infini représente l’autre. Figurant la complexité de l’esprit humain dans son rapport au monde, l’exposition Formes élémentaires rend également compte de quelques tentatives menées pour modéliser les structures dynamiques de l’esprit, les circuits du raisonnement, les raccourcis de l’intuition, les entrelacs de la psyché ; ou encore pour attribuer un contour aux émotions.

Catalogue de l’exposition : formes-elementaires-catalogue.pdf

Commissaires artistes : Norbert Godon et Sophie Pouille

ARTISTES : Laurent DEROBERT, Yona FRIEDMAN, Jiri KORNATOVSKY, Joanie LEMERCIER, Igor PETROFF, Jérôme PIERRE, Antoine SCHMITT
COMPOSITEURS : Gregory BELLER, Grégoire LORIEUX
COSMOLOGUES ET ASTRONOMES : Aurélien BARRAU, Jean-Pierre LUMINET
HISTORIEN DE L’ART : Léon Cléribert
MATHÉMATICIENS : Vincent BORRELLI, Jérôme Dubois, Yacine dyama, Richard Griffon, Kenji IOHARA, Christian MERCAT, Cédric VILLANI
PHILOSOPHE : Jean-Clet Martin
PHYSICIENS : Michaël BERHANU, Florence ELIAS, Annemiek CORNELISSEN, Eric FALCON, Timothée JAMIN, Simon MERMINOD
PSYCHIATRE : Adrien Altobelli

DEVELOPPEMENT ET COMMUNICATION : Alexandra DE BOUHELLIER et Julie SILLANOLI

Puzzle – Echecs – Dés

titre 2014 : Alea jacta est.
titre 2013 : Le pouvoir en une chose unique considérer et rassembler.
titre 2012 : Le vrai joueur fait du hasard un objet d’affirmation.
titre 2011 : Un coup de dés jamais n’abolira le hasard.
titre 2010 : le hasard rentré dans le rang.
titre 2009 : Destin stratégique du hasard.
(le changement de titres est une façon de dire « perpétuellement en cours »)

Description : pièce de puzzle en carton, dés en résine, verre, chênes, laiton
Dimensions : 40cm/40cm/2cm
Exemplaires : 6

puzzle.jeromepierre.com