Automne, Les feuilles de l’être

Les liens passés, leurs poids sur les nouvelles générations.

Cette installation illustre à sa façon autant la mémoire que la nécessité de l’oubli, pour que le poids des générations passées ne pèse pas sur le développement futur en le déformant.
Mais elle est aussi une lutte contre la mort par la mémoire et paradoxalement une interruption du cycle naturel de la vie. Cette installation est un hommage à l’automne, et aux choses qui nous ont fait vivre et dont la fin est inexorable. Un brin de mélancolie.

A l’automne, les feuilles mortes en tombant ne meurent pas vraiment, mais entrent dans une autre phase du cycle de renouvellement, elles se métamorphosent en terre et nourrissent tout un écosystème jusqu’à nourrir l’arbre qui les à fait naître. Tu es feuilles et tu redeviendras feuille.
Mais si plus aucune feuille ne tombe, si nous n’oublions plus, si nous ne mourrons plus alors c’est l’équilibre et le cycle qui est rompu, et c’est le début de la disparition. L’arbre commence a crouler sous le poids de ses souvenirs, et plus rien ne vient nourrir ses racines.

Cette pièce est une sorte de paradoxe de l’immortalité. Un hymne à la mort, à l’oubli à l’heure où nous sauvegardons toute notre vie sur le réseau. Nous ne voulons et nous ne savons plus mourir.

Description : Branche et feuilles de Hêtre, fil rouge en coton, tabouret en pin
Dimensions : 1.5m/1.5m
Exemplaires : unique

 

Chainon Manquant

Dans un puzzle, les pièces sont déjà reliées entre elles par leur dessin et par leur forme spécifique, malgré leur dispersion.

Cette pièce cherche à figurer ces liens invisibles, ces relations existantes mais non révélées lorsque le puzzle est en désordre, un désordre préordonné.
Une réflexion globale sur un travail dans la recherche des liens entre les diverses productions en tant que pièces de puzzle.

Description : Puzzle de 1008 pièces séparées de 6cm représentant la Joconde, édité par Clementoni pour RMN Louvre. Fil de coton rouge.
Dimensions : 200cm/250cm, ou 69cm/50cm rassemblé
Exemplaires : pièce unique.

Portrait Diagrammatic

De la connaissance de soi à l’instinct dominant.

Variation et opposition des 6 composantes de l’esprit humain, avec synthèses équilibré de l’esprit et un degrés de schizophrénie.

  • Féminin/Masculin (Homme/Femme, pénétré/pénétrant, …)
  • Innocence/Sagesse(Enfant/Vieillard, Naissance/Mort, …)
  • Vice/Vertue (Mal/Bien, Negatif/Positif, …)

Description : dessin mine de plomb, crayon de couleur
Dimensions : 50/65cm
Exemplaires : série de 4 dessins

Understand what we know

tout est pièce d’un puzzle ou l’ultime question est « Pourquoi? » afin de faire sens.

Entremêlement de donnés sources.
Bases de données => Internet => Loi de Metcalfe => Triangle de Pascale => Triangle de Leibnitz, => Monade => le point => le plan et le volume => la géométrie => le théorème de Pythagore …

Description : dessin mine de plomb
Dimensions : 50/65cm
Exemplaires : série de dessins

Yggdrasil

Comprendre ce qu’est un lien, un fil, une corde, passe par l’étude de sa structure physique.

Cette structure est de type arborescent où des torons sont composé de torons, eux-mêmes composés de fibres juxtaposées et emmêlées.
C’est la complexité de cette structure, de ses vrilles qui lui confère sa solidité.
Yggdrasil est l’arbre de vie légendaire de la mythologie nordique. Au pied de cette arbre des mondes, les Nornes (Parques nordiques) tissent le fil de la vie : le Wyrd.
Un des cotés de la corde est mécanique l’autre est re-tressé à la main (Équilibre chronologique)

Description : Corde de chanvre, fil rouge de coton
Dimensions : 210/110cm
Exemplaires : Pièce unique

la relativité du mètre – Wyrd

un infini à deux étage, un pli et replis multi-dimensionnel selon une résolution d’observation.

Une ligne est un segment d’infini délimité entre deux points. Ici, la mesure est le mètre. Ce mètre est relatif car chaque corde et composée de torons de 1 mètre, mais la structure de la corde, fait que ce regroupement de « mètres » est plus court que les éléments le composant. Cette opération de mise en abîme est infinie et remplirait en théorie l’ensemble de l’espace. Nous avons ici deux infinis relatifs l’un à l’autre mais partant vers deux dimensions différentes.

Description : Corde de chanvre, fil rouge de coton
Dimensions : 130/60cm
Exemplaires : Pièce unique

Esthétique de l’echec

Esthétique de l’échec ou l’avènement du Turc mécanique.
cheminements des pièces sur l’échiquier des 12 parties de Kasparov vs. Deep Blue en 1996 et 1997
Description : Crayon pour Kasparov et impression laser pour Deep Blue. accompagné de 12 livrets.
Dimensions : A4
Exemplaires : 3 ex de chaque, présenté par 1, par 6 et par 12

« L’esthétique de l’échec est la seule durable. Qui ne comprend pas l’échec est perdu. L’importance de l’échec est capitale, je ne parle pas de ce qui échoue. Si l’on n’a pas compris ce secret, cette esthétique, cette esthétique de l’échec, on n’a rien compris et la gloire est vaine. »
Jean Cocteau.

Esthétique de l’echec, livret PDF

Dé roulé du hasard

Nous parlons de hasard lorsque nous ne pouvons plus calculer les probabilités.

Ces 26 dessins sont comme une tentative de cartographie de variétés des hasards. Du faux hasard que l’on ne distingue plus du vrai, des hasards conditionnés par un environnement où les probabilités sont tellement faibles que l’on ne considère plus ces instants comme des hasards, ou bien encore les instants décisifs perpétuels où seuls les résultats figés nous permettent de dire c’est « le hasard », le « prédestiné ».
Ce travail découle de « Jeu de miroirs ».

 

26 traces du hasard
26
Entre 5² & 3³
Le carré et le cube
Entre le plan et le volume

Trace : Mémoire d’un chemin, d’un passage.

Hasard : Du mot arabe «az-zahr» : le dé, Signifiant la chance

Description : Papier, encre de chine, acrylique
Dimensions : 50/65cm
Exemplaires : Pièce unique

Mise en pièces

Quadriptyque

Description : Pièces de puzzle en carton, Encre de chine, Verre, Chênes, Laiton
Dimensions : 80/80cm X4 ou 160/160cm
Exemplaires : Pièce unique

puzzle.jeromepierre.com

2500 pièces de puzzle en carton numérotées & signées.
Puzzle de 2500 pièces divisé en 4 puzzle de 625 pièces.
Les dessins se trouvent au dos des faces vierges.

Échecs 2.0, Variante d’une société Contemporaine

Description : Jeux d’échec, Photographie argentique – Impression, Encadrement chênes
Dimensions : tirage photo 80/80cm – 30/40cm
Exemplaires : Pièce unique

Logique de variation

Les couleurs blanche et noir, sont les composantes des échecs et du yin&yang
Aux échecs Le Roy est l’objet qui anime le jeu tel le point noir dans le blanc et le point blanc dans le noir pour le yin&yang.

La société, l’inconscient collectif et le jeu d’échecs

L’homme dans la société a toujours été en position dominante, mais influencé et guidé par la femme.
Aux échecs la puissance du Roy est diamétralement opposée a celle qu’il tient dans la société, mais sa position est centrale dans le jeu.

La place de la femme dans la société est d’apparence faible, mais dans l’ombre elle exerce une grande influence.
Aux échecs la Reine est toute puissante, mais souvent sacrifiée.

L’émancipation de la femme dans la société, amène une certaine équité homme-femme, et équilibre, voire inverse les tendances passées.

La femme cherchant à devenir dominante se retrouve alors sous l’influence de l’homme passé dans son ombre.
La femme est le point vital de l’évolution et de la pérennité de l’espèce humaine, si tant est qu’elle ne cède sa place à son insu, remplacée par la machine allié d’un système.
Il lui revient donc aux échecs de prendre la nouvelle place qu’elle tient dans la société.

La Reine échange donc sa puissance avec celle du Roy, et devient l’objet du jeu.

En relation au yin&yang ce qui anime le jeu doit se situer dans son contraire.
Elle passe donc dans le camp adverse.
Le but du jeu n’est plus la capture du Roy, mais la délivrance de sa Reine.

La Reine devait toujours être sur sa couleur, le Roi n’y déroge donc pas.
Le Roy et la Reine se retrouvent alors chacun sur leur couleur.

La Reine mise en échec, soutenue par sa couleur, est donc en position de se libérer ou d’attaquer de l’intérieur, donc la position échec doit comme à son habitude être signalée et la Reine déplacée ou protégée par ses détenteurs.


Placements et déplacements.


Les tours
Les tours sont placées aux côtés du Roi et de la Reine tel un donjon, afin qu’il n’y ait plus de double déplacement de pièces.
Le Roque a été introduit aux environs du XVIIIeme siècle.
La Reine
Le déplacement de la Reine est d’une seule case autour de sa position.
Elle peut cependant passer au dessus de la tour dans l’axe de déplacement de celle-ci et à n’importe quel moment si elles sont juxtaposées.

Les fous
Les fous sont alors positionnés dans les angles en diagonale suivant leur logique de déplacement.