Les liens passés, leurs poids sur les nouvelles générations.
Cette installation illustre à sa façon autant la mémoire que la nécessité de l’oubli, pour que le poids des générations passées ne pèse pas sur le développement futur en le déformant.
Mais elle est aussi une lutte contre la mort par la mémoire et paradoxalement une interruption du cycle naturel de la vie. Cette installation est un hommage à l’automne, et aux choses qui nous ont fait vivre et dont la fin est inexorable. Un brin de mélancolie.
A l’automne, les feuilles mortes en tombant ne meurent pas vraiment, mais entrent dans une autre phase du cycle de renouvellement, elles se métamorphosent en terre et nourrissent tout un écosystème jusqu’à nourrir l’arbre qui les à fait naître. Tu es feuilles et tu redeviendras feuille.
Mais si plus aucune feuille ne tombe, si nous n’oublions plus, si nous ne mourrons plus alors c’est l’équilibre et le cycle qui est rompu, et c’est le début de la disparition. L’arbre commence a crouler sous le poids de ses souvenirs, et plus rien ne vient nourrir ses racines.
Cette pièce est une sorte de paradoxe de l’immortalité. Un hymne à la mort, à l’oubli à l’heure où nous sauvegardons toute notre vie sur le réseau. Nous ne voulons et nous ne savons plus mourir.
Description : Branche et feuilles de Hêtre, fil rouge en coton, tabouret en pin
Dimensions : 1.5m/1.5m
Exemplaires : unique
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